PREMIER TEMOIGNAGE

TEMOIGNAGE DE MA SURVIE DEVANT LA MORT, PAR UNE INTERVENTION DIVINE, PENDANT LA GUERRE DE QUATRE VINGT JOURS DANS LA CONTREE DE MUTSHATSHA, EN 1977.

Avant d’en venir au récit qui révèle le contenu de « l’Evangile éternel », que le Seigneur nous a révélé, l’Esprit du Seigneur m’a mit à cœur de vous relater certains faits mystérieux et surnaturels que j’ai vécus moi-même comme témoin, par l’écoute d’une voix audible du Seigneur, qui m’a parlé d’une façon concrète devant la mort, et pour la première fois de ma vie, et c’était pendant la guerre de quatre vingt jours qui s’était passé à Mutshatsha en 1977.

En dehors du témoignage de ma survie par le miracle de l’intervention du Seigneur, après qu’il m’eut sauvé de la mort pendant la guerre de quatre vingt jours à Mutshatsha en 1977, le 18 avril, aussi à certaines époques de ma vie, le Seigneur m’a révélé d’avance en 1992, un grand évènement qui devait se concrétiser dans notre pays. En 1994, du 14 au 21 avril, il m’a révélé « l’Evangile éternel », dont il est question dans cet ouvrage.

En 1997, au mois de décembre, il m’a révélé aussi un autre grand événement qui devait se concrétiser encore dans notre pays. Curieusement tous ces deux évènements qu’il m’avait révélés se sont concrétisés dans notre pays la RDC, à mes propres yeux et aux yeux de tous ceux-là à qui j’avais rapporté la révélation du Seigneur, concernant ces deux grands évènements qu’il m’avait révélés, que chacun de ces deux évènements, devait s’accomplir chacun en son temps dans notre pays, la république démocratique du Congo.

Voilà pourquoi, j’affirme avec une ferme conviction, et même avec une très grande certitude, que toute parole qui sort de la bouche du Seigneur s’accomplie toujours sans la moindre faille. Tout simplement parce que je suis moi-même témoin de la concrétisation de la parole du Seigneur, qui s’est accomplie dans ma vie, pendant la guerre de quatre vingt jours, où je devais être mis à mort avec trois de mes collègues à cette époque-là, alors que nous étions tous des travailleurs, agents à la société nationale des chemins de fer du Congo, en sigle SNCZ, à l’époque du Congo Zaïre.

Aussi, je suis témoin de l’accomplissement de deux grands évènements que le Seigneur m’avait révélés d’avance, quelques années plus tôt, et qui se sont accomplis devant mes yeux et devant les yeux de tout ceux-là à qui j’avais rapporté ces révélations prophétiques du Seigneur, concernant notre pays.

Comment est-il arrivé que je puisse écouter pour la première fois la voix audible du Seigneur ? Cette parole du Seigneur, je l’avais écoutée pour la première fois de ma vie, par sa voix audible, qui me parlait pendant la guerre de quatre vingt jours, alors qu’une grande foule des villageois armés des machettes, des lances et des couteaux, et neuf militaires insurgés armés jusqu’aux dents, nous menaient en brousse, où ils devaient aller nous exécuter par balles.

Comment ce phénomène mystérieux m’est-il arrivé ? Ce fût le 18 avril 1977, où en ce jour, il y avait une éclipse solaire qui s’était produite pendant le jour, entre 10 heures à 12 heures, alors qu’en ce moment là, on nous menait en brousse, les bras liés aux dos, avec mes trois collègues machinistes, conducteurs des locomotives à la SNCZ, pour qu’on aille nous exécuter en brousse par balles, par des militaires appelés Diabos et des villageois, membres d’un village, où nous fûmes arrêtés, et où nous avons subi des grandes et longues tortures, avant que le chef et les notables du village décident finalement en connivence avec les militaires et les villageois de notre mort.

En effet, ce jour là, comme nous avions fuit la guerre et les bombardements des avions dans la petite ville de Mutshatsha, où nous travaillions tous avec mes trois collègues, à la société nationale de chemins de fer du Congo, nous nous sommes retrouvés après une longue marche qui a duré près de dix heures, fatigués, sur un village, où nous avons été arrêtés par les villageois, à cause de la discrimination tribale qui avait commencé, quand la coalition des forces qu’avait fait appel le gouvernement du pays à cette époque là, pour l’aider dans cette guerre, commençait à repousser les insurgés, appelés les Diabos, vers l’Angola d’où ils sont venus. Mes trois collègues se nommaient ; l’un Sangwa, il est maintenant machiniste instructeur à Likasi, l’autre Kalonda, il est toujours machiniste jusqu’à présent à la SNCC, et le troisième se nommait Kitenge. Tous sont jusqu’à présent des agents de la SNCC.

C’est en cours de route, pendant qu’ils nous menaient en brousse, pour aller nous exécuter, que j’ai commencé par réfléchir dans mon cœur sur le sort de la mort que j’allais connaître dans quelques instants. C’est ainsi que dans mes pensées, je commençais à me dire dans mon cœur ; je vais mourir maintenant comme un chien, car ni mes frères, ni mes parents ne sauront où on va me tuer, et là où on va me jeter après ma mort. Pendant que je réfléchissais sur le mauvais sort de la mort qui allait m’arriver dans quelques instants, dans mes réflexions, je commençais à me dire ceci : j’ai toujours entendu parler de Dieu, et presque tout le monde parle de Dieu, mais si réellement ce Dieu dont on parle tant existe véritablement, pourquoi permet-il que je puisse mourir si tôt, alors que je n’ai rien fait de mal sur cette terre, me disais-je ; je me disais, je ne vois pas le mal que j’ai fait, pour mériter de cette mort si tôt ! Je me disais, je suis encore trop jeune, je suis célibataire ! Je n’ai ni femme ni enfant ! Alors pourquoi doit-je mourir si tôt, sans même, que je n’ai laissé même la moindre trace de ma progéniture sur cette terre ?

Comme je réfléchissais ainsi, à la fin de mon raisonnement, je commençais à me dire dans mon cœur ; Si ce Dieu dont on parle aussi tant existe vraiment, il ne peut pas permettre, qu’un tel mauvais sort puisse m’arriver ! Il ne peut pas permettre que je meurs, car je ne vois pas le mal que j’ai fait dans ce monde, pour mériter de la mort de si tôt comme çà !

Après avoir dit toutes ces choses dans mon cœur, je me suis tue, car je ne savais que dire encore, je me suis simplement dit : tant pis, si cela m’arrive, c’est comme cela que le destin en a décidé. Dans l’entre temps, la foule des villageois continuait toujours à nous pousser sur le chemin, pour nous mener vers l’endroit où nous devrions être fusillé.

Je dois vous avouer qu’à cette époque là, j’avais vingt cinq ans et je ne connaissais pas encore le Seigneur. J’étais totalement païen, ignorant les choses spirituelles, mais voilà qu’après quelques minutes, après que j’ai formulé toutes ces pensées dans ma tête, quelque chose est arrivée.

Je commençais à entendre une voix audible et mystérieuse, qui commençait à me parler à mes oreilles. Et qu’est-ce qu’elle me disait ? Elle me disait ceci ; Pourquoi ne dis-tu pas un mot, crois-tu que Dieu n’existe pas ? Puis, elle s’est tue. Quelques secondes après, elle reprendra la parole pour me dire encore : Pourquoi ne dis-tu pas un mot, crois-tu que Dieu n’existe pas ? Un moment de silence s’est encore écoulé, puis il reprendra encore pour la troisième fois la même parole, me disant toujours ; Pourquoi ne dits-tu pas un mot, crois-tu que Dieu n’existe pas ?

Comme je ne savais que dire ! Elle me dira ceci ; Dites un mot et tu verras ce qui va se passer ici ! Dites un mot et tu verras ce qui va se passer ici ! C’est ainsi que, après avoir entendu cette voix qui me parlait, j’ai commencé à regarder autour de moi, pour voir s’il y avait quelqu’un qui me parlait parmi la foule qui nous menait en brousse. Après avoir vérifier, je me suis rendu compte, que la voix qui me parlait, venait de l’invisible, car il n’y avait personne qui me parlait parmi la foule, et la parole audible qui s’adressait à moi, je l’écoutais curieusement en français, pendant que tous ces gens qui nous menaient en brousse parlaient en leur dialecte.

Alors j’ai compris que c’était Dieu lui-même ou un ange de Dieu qui me parlait, me demandant, que je puisse formuler un mot, et ce mot que je devais formuler, ce n’était rien qu’une prière, que je devais adresser à Dieu, pour qu’il intervienne dans cette circonstance de la mort où je me trouvais, afin de me délivrer, et de me sauver de la mort dans laquelle je me trouvais. C’est ainsi que la parole audible du Seigneur m’incita à formuler une prière. C’est alors, que j’ai pris une ferme résolution de prier, bien que je ne savais pas prier à cette époque là. Dans mon cœur, je me suis dit vite, que je pouvais prier la prière de « Notre Père », prière que je connaissais quand, tout petit, je fréquentais encore l’église catholique.. Mais chose étonnante, quand je voulais commencer à formuler cette prière, la voix audible du Seigneur qui me parlait, me dit ; Non pas ça !

Après ce premier refus, je me suis dis dans mon cœur, que je pouvais prier même la prière de « Je vous salut Marie ». Prière que je connaissais toujours à l’église catholique. Mais juste quand je voulais commencer à formuler cette prière, la voix mystérieuse me dit encore ; Non pas ça ! C’est ainsi que je me suis trouvé totalement dans l’embarra, ne sachant plus que dire. Après ce deuxième refus, je voulais encore formuler une troisième prière que je connaissais toujours à l’église catholique, parce qu’il faut le dire, moi-même, j’ai grandi dans une famille et dans un milieu catholique. Et pour la troisième fois, la voix mystérieuse me dira encore ; Non pas ça !

Comme je continuais à m’embrouiller, et que je ne savais que dire, la voix audible du Seigneur me dira encore ; Dites un mot et tu verras ce qui va se passer ici ! Dites un mot et tu verras ce qui va se passer ici ! Alors, je commençais à me dire en moi-même ; toutes les prières que je connaissais et que je voulais formuler ici ont été toutes réfutées, mais qu’est ce que je vais dire encore ?

Comme je réfléchissais sur ce que je devais dire, tout d’un coup, poussé par je ne sais quelle force, j’ai commencé à dire au Seigneur : Ô ! Dieu, j’ai toujours entendu parler de toi, comme dans une légende, comme un fable ou comme une histoire. Mais aujourd’hui, j’ai entendu ta voix ! Si tu existes véritablement, montre-le-moi, montre-le-moi Seigneur ! Que je ne meurs pas devant les machettes, les lances, les couteaux et les balles des armes que portent ces gens ! Que leurs balles, leurs lances, leurs machettes, leurs couteaux ne pénètrent pas mon corps, et que je ne meurs pas. Et si je ne mourais pas, c’est alors seulement que je connaîtrais que tu existe véritablement, et je porterai ce témoignage pour l’annoncer au loin !

Juste après cette prière, et comme nous étions toujours entrain de marcher, le Seigneur permit que je puisse voir comme dans une vision, au devant de moi sur le chemin, une pierre qui brillait fortement. Quand j’ai vu cette pierre qui brillait à mes yeux, quelque chose me poussa à dire d’une façon inconsciente ces mots au Seigneur ; Prends-moi Seigneur et caches-moi dans cette pierre qui brille, car si tu me caches dans cette pierre qui brille, ces gens ne me verront pas et ils ne me feront aucun mal ! Ils ne me tueront pas !

Après que j’eu terminé de formuler ces mots, la voix mystérieuse du Seigneur me dira ; Parce que tu as dis cela, tu ne mouras pas ! Tu ne mouras pas ! Tu ne mouras pas ! C’est ainsi qu’à partir de cet instant, la voix audible du Seigneur est restée coller à mes oreilles, continuant à me dire ; parce que tu as dis cela, tu ne mouras pas, tu ne mouras pas. Et c’est tout le long du chemin, jusqu’à ce que nous sommes arrivés à l’endroit où on devait nous exécuter, que la voix audible ou la parole du Seigneur, ne cessait de me dire ; Parce que tu as dit cela, tu ne mouras pas ! Tu ne mouras pas ! Tu ne mouras pas !

Cependant, tout le temps, depuis que nous avions quitté le village, j’entendais mes collègues qui pleuraient se lamentant du mauvais sort de la mort que nous allions connaître ce jour là. Alors que, de mon côté, j’étais silencieux, étant dans l’étonnement de tout ce phénomène mystérieux, de la parole audible du Seigneur qui me parvenait aux oreilles, me rassurant que je n’allais pas mourir, après bien sur la prière que j’avais formulée à l’instigation du Seigneur lui-même, après plusieurs tergiversations.

En fait, quand je disais au Seigneur ; « Cache-moi dans cette pierre qui brille... », je ne savais pas ce que je disais à cette époque là. C’est seulement, après évidemment autant d’années de ma conversion, que j’ai compris que quand je disais au Seigneur, pendant qu’on nous menait à la mort; « Cache-moi dans la pierre qui brille ». Cette vision de la pierre qui brillait fortement à cette époque-là, symbolisait seulement le Seigneur Jésus-Christ. Il est évident qu’à cette époque là, je ne savais pas qu’il fallait demander ou prier au nom du Seigneur Jésus, pour que ma prière soit exhaussée par le Seigneur Dieu. Mais aujourd’hui, il importe que nous puissions connaître, que toutes nos prières, nous devons toutes les adresser à Dieu, au nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, pour que nos prières soient exhaussées par Dieu.

Voilà pourquoi, pour ce qui me concerne, comme je ne savais pas à l’époque, qu’il fallait prier au nom du Seigneur Jésus, le Seigneur a permit que je puisse voir cette vision de la pierre qui brillait. C’est ainsi qu’en priant à cette époque là, j’avais cité symboliquement le nom du Seigneur Jésus-Christ, sans le savoir, quand j’avais dis au Seigneur ; « Cache-moi dans la pierre qui brille ».

Ceci est confirmé par les Saintes Ecritures, La Bible, qui dit que c’est le Seigneur Jésus-Christ qui est « la pierre », qui a été rejetée par les bâtisseurs, mais qui est devenue la principale de l’angle. Voilà pourquoi ma prière, fut exhaussée à cette époque-là par le Seigneur, car, sans le savoir, j’avais cité symboliquement le nom du Seigneur, quand je lui ai dit : Cache-moi dans la pierre qui brille, et il me dira dans mon ignorance ; parce que tu as dit cela, tu ne mouras point, tu ne mouras point, …

Nous devons donc savoir, que c’est Jésus-Christ qui est notre Seigneur et notre sauveur. Il est le Sauveur du monde. Hors de lui, il n’y a point de sauveur, il n’y point de salut. Les Saintes Ecritures disent qu’il est la pierre angulaire, la pierre de prix, la pierre précieuse dans laquelle est caché tout celui qui se confie en lui. Voilà pourquoi il est écrit : Voici je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en lui ne sera point confus. (Rom 9 : 33 ; Mat 21 : 42)

Quand nous sommes arrivés à l’endroit où nous devrions être exécuté, un miracle s’est produit. En effet, c’est après une longue tergiversation des discussions entre militaires et les gens du village, qu’un militaire qui était chef des autres militaires désigna un militaire, qui était celui qui devait nous exécuter. Ce dernier prit son fusil et s’approcha à une distance près de nous. Comme nous étions déjà rangés au devant d’eux, il prêta son serment en disant ; Vous allez mourir maintenant, et le soleil que vous voyez maintenant, c’est le tout dernier de votre vie, car vous ne le verrez plus jamais. Il continua en disant ; Si vous connaissez la mort aujourd’hui, ce n’est pas de notre faute, mais c’est plutôt la faute de la politique. Car nous, nous recevons des ordres et nous les exécutons. Donc ce n’est pas de notre faute. Ainsi, si votre sang coule aujourd’hui, c’est la faute de la politique et des politiciens qui nous ont donné cet ordre, pour que nous puissions l’exécuter.

Après qu’il eut fait son serment, le chef militaire qui dirigeait cette opération, lui demanda de nous poser la question de savoir, si parmi nous, il y avait quelqu’un qui avait un mot à dire, avant de passer à l’exécution. Ce dernier nous posa cette question ; Avez-vous, un mot à dire ? Entre nous, nous commencions à nous observer chacun, pour voir, s’il y avait parmi nous quelqu’un qui avait un mot à dire. Après un instant de silence, et comme personne n’avait rien à dire, le chef militaire ordonna à l’exécuteur de passer à l’action. Ce dernier chargea son fusil, et le pointa sur nous. Mais juste avant qu’il n’enclenche la gâchette de son fusil, le même chef militaire qui dirigeait cette opération sauta sur lui, et détourna le canon de son fusil dans une autre direction. L’exécuteur étant surpris et étonné de ce geste, lui dit ; Pourquoi as-tu fait cela ? Il lui répondit à haute voix ; je viens d’écouter des voix qui crient très fort à mes oreilles, puis il demanda que tout le monde se taise, pour qu’on entende d’où venaient ces cris, que lui entendait.

Après un court moment de silence, il dit encore à haute voix ; je continu à écouter des voix qui crient à mes oreilles. C’est ainsi qu’à cause de ce phénomène qui lui arrivait toujours, il demanda encore à la foule de se taire pendant un moment pour qu’on entende d’où venaient les voix qu’il entendait crier à ses oreilles. La foule s’est tue encore, mais après quelques minutes de silence et d’attention, il leur dit encore ; Je continu toujours à entendre ces voix qui crient à mes oreilles, mais comment vous, vous ne les entendez pas ? Posa-t-il la question à ses collègues et la foule des villageois. Ces derniers lui dirent, nous n’entendons rien. Alors il leur dit ; comment se fait-il que moi j’entends et que vous, vous n’entendez rien ? D’où vient que moi j’entends des voix qui crient, et que vous vous n’entendez rien ? D’où viennent alors ces voix que j’entends, suis-je devenu fou ?

Ce phénomène mystérieux dura plus de vingt cinq minutes, où le chef militaire entendait lui seul ces voix qui criaient à ses oreilles, alors que ceux qui étaient là avec lui, n’entendaient rien, et nous non plus nous n’entendions rien. Voilà comment par ce phénomène mystérieux, notre exécution fut retardée pendant tout le temps où le chef des militaires entendait lui seul ces voix qui criaient à ses oreilles.

C’est ainsi qu’à partir de ce phénomène qui a troublé le chef des militaires, qui dirigeait cette opération, je commençais à comprendre que c’est le Seigneur qui agissait déjà pour nous délivrer des mains de ces gens, selon la parole qu’il m’avait dite ; parce que tu as dit cela ! Tu ne mouras pas ! Tu ne mouras pas ! Tu ne mouras pas !

En effet, ce phénomène était mystérieux, car, c’est après au moins trente minutes, que nous commencerions, nous tous, aussi à entendre effectivement des voix qui criaient de loin et qui, s’avançaient de plus en plus, là où nous nous trouvions. Les quinze minutes qui suivirent, nous avons vu à cent cinquante mètres, deux hommes qui venaient en courant et en criant, mais ils ne pouvaient arriver là où nous nous trouvions, parce qu’ils étaient très fatigués, tellement qu’ils ont couru du village jusqu’à cet endroit où ils se sont laissés tomber, à une distance d’au moins quatre vingt mètres de là où nous étions. Alors quelques militaires et quelques villageois accoururent auprès d’eux, pour voir c’était quoi.
Arrivés à l’endroit où ils étaient étendus, ils reconnurent que c’était leurs frères du village. Alors Ils leur posèrent cette question ; Que se passe-t-il, pourquoi venez-vous en courant et en criant ?

Ces derniers, totalement épuisés, avant même qu’ils ne leur répondent quoi que ce soit, leur posèrent aussi cette question ; Où sont les hommes que vous aviez amenés ici, pour être exécuter ? Ils leur répondirent ; ils sont là-bas. A cette réponse, les deux hommes s’écrièrent en disant ; Heureusement nous sommes arrivés à temps ! Après qu’ils se sont rassurés que nous étions encore en vie, ils leur rapportèrent, qu’au village un grand événement mystérieux est arrivé au chef du village, lui qui vous a donné l’ordre, pour que vous puissiez venir ici en brousse exécuter ces hommes, après les tortures qu’ils ont endurées au village.

Ces deux hommes venus du village, leur relatèrent tout ce qui s’est passé au village, en leur disant ceci ; Quand nous sommes restés au village, après la décision qui a été prise pour exécuter ces hommes, nous étions avec le chef du village et nous faisions des commentaires, sur tout ce qui se passe dans le pays, en rapport avec la guerre. Nous avions aussi longuement parlé de l’arrestation de ces hommes, et de la décision qui a été prise pour leur mise à mort.

Nous avions causé longuement, puis quand nous nous sommes séparés, le chef est rentré chez lui dans sa maison et nous dans nos maisons. Quelques temps après, nous avons entendu le chef du village criant, et entrain de courir dans le village. Alors nous sommes sortis et avons accouru auprès de lui pour nous enquérir de ce qui lui est arrivé. Quand nous l’avons vu, il a commencé à nous raconter que quand nous nous sommes séparés, d’avec lui, et qu’il est rentré dans sa maison, une fois dans sa maison, un phénomène mystérieux lui est arrivé. Il a commencé à entendre une voix audible, dont il ne voyait la personne qui lui parlait. Cette voix lui intimait l’ordre de ne pas tuer les hommes que vous avez amenés ici, pour être exécuté.

Et pendant un long moment, cette voix ne cessait de lui répéter cet ordre, alors qu’il se trouvait encore dans sa maison. Elle lui intimait l’ordre de ne pas tuer ces hommes. Mais comme il cherchait à sorti de sa maison à cause de ce qui lui arrivait, il a entendu la voix audible lui dire ; Regarde en haut ! Comme il se retournait pour regarder en haut, il a vu le soleil et la lune qui se croisait ou ce qu’on appelle « l’éclipse » Alors la voix mystérieuse lui dira ; Tu as vu cela ? Il répondit ; Oui j’ai vu ! Alors la voix audible continuera à lui dire ; Qu’on ne tue pas ces hommes ! Qu’on ne tue pas ces hommes que vous avez arrêtés sur votre village !

C’est ainsi qu’après qu’il eut entendu cette voix mystérieuse qui lui parlait, lui intimant l’ordre de ne pas tuer ces hommes, il a commencé à courir dans le village cherchant qui envoyer. Quand il nous a vus, et après qu’il nous eut raconté tout ce qui lui est arrivé, il nous a dits ; Allez tout de suite et de toute votre allure, s’il vous faut sauter où voler comme des oiseaux, faites-le, mais n’arrivez pas de grâce en retard, et ramenez-moi ces hommes ici ! Qu’on ne les tue pas ! Rapportez à vos frères et aux militaires tout ce que je viens de vous dire ici ! Dites leur, que j’ai vu, j’ai entendu. Qu’ils me fassent rentrer ces hommes sur le village, qu’ils ne les tuent pas. Car je viens de recevoir un ordre de cette voix invisible qui m’a parlé, alors que je ne voyais pas la personne qui me parlait. Je sais bien que cette voix, c’est la voix de Dieu, que je dois craindre et respecter.

Sinon comment une telle chose peut-elle m’arriver, moi qui suis un vieillard ? Sachez que chose pareille ne m’est jamais arrivée de toute ma vie, c’est pour la première fois que je viens d’entendre la voix d’un être invisible me parler, a-t-il conclu ! Voilà la raison pour laquelle il nous a envoyés, et que nous sommes venus en courant et en criant depuis le village, de sorte que vous puissiez nous entendre déjà au loin. C’est ce qui explique notre présence ici, car le chef a décidé qu’on ne tue plus ces hommes, et qu’on les lui ramène vivants et d’urgence au village.

Après qu’ils eurent entendu ce discours, un très grand mécontentement s’installa au milieu d’eux. Car les villageois et certains militaires, tenaient à tout prix que nous soyons exécutés là-bas. C’est ainsi qu’un grand nombre parmi eux rejetèrent en bloc tout ce que le chef de village a envoyé leurs frères leur dire comme sa nouvelle décision, qu’il venait de prendre après que ce phénomène mystérieux lui est arrivé. Alors une grande discussion s’éleva au milieu d’eux. Les uns injuriaient le chef, le traitant même d’un traître, en disant, nous n’accepterions jamais que ces hommes soient encore ramenés au village. Tandis que les autres soutenaient sa nouvelle décision.

Il est évident que pour un grand nombre, il fallait qu’on en finisse avec nous là-bas. Mais après une longue discussion qui a duré près d’une heure, le chef militaire a pris la parole et leur dit ; Voyez-vous, le chef est un vieillard et nul n’ignore parmi nous que c’est un grand sorcier. Vous devez donc savoir que la décision qu’il a prise pour la mise à mort de ces gens, il l’a prise en âme et conscience. Moi personnellement, leur dit-il, je suis certain qu’il a engagé toutes ses responsabilités en tant que chef de terre, mais comme il vient d’envoyer vos frères ici, pour qu’ils viennent nous rapporter tout ce qui lui est arrivé au village, vous devez faire preuve de beaucoup de compréhension et de patience. Je vous demanderai, si vous voulez, envoyons encore deux personnes parmi nous, qu’ils aillent encore au village, pour lui demander qu’il nous dise exactement, pourquoi il a retiré sa première décision ! A leur retour nous verrons ce que nous pouvons faire, leur avait-t-il dit !

A cette proposition, ils tombèrent tous d’accord, et deux hommes d’entre eux furent désignés et envoyés au village pour voir le chef, afin de lui demander des plus amples explications, pour savoir pourquoi il a retiré sa première décision !

Les deux hommes qui étaient désignés partirent. Mais une fois au village, quand le chef de village les a vus venir, il leur posa la question le premier ; Où sont les hommes que j’ai demandés qu’on puisse me les ramener ici au village ? Les deux hommes cherchèrent à expliquer au chef, mais ce dernier fâché, leur dit ; N’avais-je pas envoyé, deux de vos frères avant vous, pour qu’ils viennent vous dire tout ce qui m’est arrivé, tout ce que j’ai entendu et vu ici ? Alors il n’est pas question, que je puisse encore vous dire quoi que ce soit. Rentrez vite et allez dire à vos frères, qu’ils me ramènent ces hommes tout de suite ici ! Je n’ai pas d’autres explications à vous donner ! Dites leur que j’ai entendu une voix audible d’un être invisible qui me parlait et qui m’interdisait de tuer ces hommes, voilà pourquoi je demande qu’on me ramène tout de suite ces hommes ici au village. Si vos frères insistent, dites-leur que le chef a dit ; Qu’on me les ramène d’abord au village aujourd’hui, nous verrons ensuite comment nous pourrons trancher sur ce problème dans trois jours.

Quand les deux hommes qui ont été envoyés, sont rentrés en brousse là où nous continuions à les attendre, pour que la dernière décision soit prise par la foule qui était mécontente, ils rapportèrent que le chef de village est resté catégorique sur sa décision qu’il vient de prendre de ne pas tuer ces hommes. Il dit qu’il a entendu une voix audible d’un être invisible qui lui intimait l’ordre de ne pas tuer ces hommes, et il a vu aussi dans le ciel un signe, “ l’éclipse ”. Et pendant qu’il regardait ce signe dans le ciel, la voix audible lui a dit ; Tu as vu cela ? il a répondit oui, alors elle lui dira, qu’on ne tue pas les hommes que vous avez arrêtés ici sur votre village !

Voilà pourquoi, il demande que vous puissiez lui ramener ces hommes au village tout de suite. Et il a dit, qu’on pourra trancher sur ce problème dans trois jours, si vous ne comprenez pas ce qui lui est arrivé.

A ces paroles, le chef militaire appela les militaires et ils se retirèrent un peu de côté, et là, il leur parla pendant quelques minutes, puis ils revinrent tous et intimèrent l’ordre à tous les villageois de rentrer au village. Ces derniers commencèrent à bouder cet ordre. Alors le chef des militaires leur dit ; Celui qui va encore traîner ici, il sera le premier à recevoir les balles dans ses jambes. Déguerpissez vite d’ici, et rentrez vite au village. Très mécontents, et malgré eux, ils commencèrent à partir de là pour rentrer au village.

Après leur départ, les militaires se rassemblèrent autour de nous, et ils s’étonnaient de tout ce qui venait de se passer. Ils disaient, qu’ils n’avaient jamais vu chose pareille pendant toute leur carrière de militaire. Et ils nous racontèrent beaucoup de leurs aventures militaires, comment ils tuent les gens comme si de rien n’était, mais pour vous, nous ont-ils dit, nous ne comprenons rien du tout après tous ces phénomènes qui viennent d’arriver. Après leurs discours, ils nous prirent de là sous leur garde et nous sommes rentrés avec eux jusqu’au village.

Quand nous sommes arrivés au village, nous fûmes directement amener chez le chef de village qui nous a fait son témoignage sur tout ce qui lui était arrivé, et à la fin, il nous a dit ; Vous avez un grand Dieu qui vous garde et vous protège. Sachez que vous devriez mourir ici, mais comme vous êtes sous sa protection, Il a refusé que vous puissiez mourir maintenant ! Et je suis certain que vous ne mourez point maintenant.

Après cet entretien, il nous a quittés. C’est alors que, j’ai profité de l’occasion pour raconter à mes collègues tout ce phénomène mystérieux qui m’est arrivé sur le chemin, quand on nous menait en brousse pour nous exécuter. Ces derniers étaient vraiment dans l’étonnement, d’entendre ce grand miracle qui m’est arrivé. C’est ainsi qu’ils comprirent et dirent que, si cela ne t’été pas arrivé, nous devrions tous mourir ici.

Après que je leur ai rapporté ce grand témoignage, nous avons vu le chef du village revenir lui-même nous signifier que nous devrions encore rester avec eux sur le village pendant trois jours. Et il a dit, avant de vous relâcher au troisième jour, je vais vous offrir un repas, je vais vous donner un coq qu’on va préparer pour vous avec du fufu que vous mangerez avec les mêmes militaires qui devaient vous tuer, après ce repas je vous laisserai partir avec ma bénédiction, là où vous voulez partir. Et je sais qu’il n’y a rien de mal qui pourra vous arriver en cours de route, car votre mort était décidée ici, mais votre Dieu est grand, il a refusé que vous puissiez mourir maintenant.

C’est ainsi que, nous avions passé trois jours sur ce village. Après les trois jours, le chef de village accomplira sa parole, il offert ce repas que nous avions partagé avec les militaires qui devaient nous tuer, puis il nous libérera en disant ; Allez où vous voulez aller, je sais qu’il n y a rien de mal qui vous arrivera, car vous êtes sous la protection du Grand Dieu. Voilà comment de là, nous sommes partis avec mes collègues en Zambie, où nous fûmes recueillis comme des réfugiés pendant quatre mois à Maheba, un camp des réfugiés qui est tout près de la ville de Solwezi.

Quand nous sommes arrivés en Zambie, nous avons rencontré beaucoup de nos amis et collègues de travail qui avaient aussi fuient la guerre comme nous, pour aller se réfugier en Zambie. Quand ils nous ont vus, ils nous ont dits qu’on leur avait rapporté par des personnes qui nous connaissaient très bien et qui vous ont vus quand on vous menait en brousse, pour qu’on aille vous exécuter.

Ces personnes nous ont confirmé que vous étiez déjà exécutés, donc tués en brousse, par un groupe des militaires et des villageois. Voilà pourquoi ils étaient étonnés de nous voir encore en vie. En effet, cette nouvelle de notre mort, avait déjà circulée la contrée, jusqu’à parvenir même dans ma famille, qui se trouvait à Kolwezi. Je l’ai su quand je suis rentré au pays dans ma famille, où mes parents me diront qu’effectivement, ils ont eut cette information de la bouche des certaines personnes qui venaient de Mutshatsha pour Kolwezi.

Tout le temps que nous étions en Zambie, nous étions toujours obligés de raconter notre grande aventure de notre survie, à tous nos amis et collègues que nous avions trouvé réfugiés en Zambie, qui ne cessaient de nous poser chaque fois des questions, pour savoir comment le Seigneur nous a sauvés devant la mort. Donc tout le temps que nous sommes restés en Zambie, je ne cessais de raconter aux gens, le grand témoignage de notre survie, par un grand miracle qu’avait opéré le Seigneur, pour que nous soyons en vie jusqu’aujourd’hui.

C’est ainsi que, quand tous ces gens entendaient ce témoignage, ils s’étonnaient beaucoup et disaient, que Dieu existe véritablement, il est grand, et il est vraiment miséricordieux, car disaient-ils, si tu n’avais pas écouté la parole audible du Seigneur, qu’il t’avait adressée ce jour là, vous seriez tous morts ce jour là même, comme beaucoup de gens qui vous ont vus quand on vous menait en brousse, nous ont confirmé que vous étiez déjà morts.

Après quatre mois passés en Zambie comme réfugiés, nous fûmes rapatriés au pays au mois d’août 1977. Voilà chers frères comment le Seigneur a pu nous délivrer de la mort, moi et mes trois collègues, en accomplissant sa parole qu’il m’avait dite par sa voix audible, le même jour ou nous devrions être tuer.

Si le Seigneur a accompli ce grand miracle pour notre survie selon sa parole qu’il m’avait dite ce même jour là, pourquoi n’accomplirait-il pas au temps fixé, et sur une grande échelle sa grande promesse que tout le monde attend, surtout ceux qui croient en son nom, demeure dans sa parole, et mettent en pratique ses préceptes, en attendent l’accomplissement de la promesse de son retour au temps qu’il a fixé de sa propre autorité ?
Soyez donc rassurés chers frères ! N’ayez aucun doute à propos de la promesse de son avènement, car le Seigneur va très bientôt accomplir la grande promesse de son retour, parce qu’il nous l’a révélée lui-même, en nous révélant le signe céleste de son avènement, « l’Evangile éternel » qu’il vient de faire paraître à nos yeux dans le ciel dans cette génération, pour indiquer à toute l’humanité que l’heure du jugement ou l’heure de son avènement est arrivée. Et d’ailleurs en me révélant ce grand mystère de sa parole qui était cachée dans le ciel, le Seigneur m’a dit ; Parce je t’ai révélé ce grand secret, ce grand mystère qui était caché de tous les temps dans le ciel, sache qu’il ne reste plus de temps, il ne reste plus de délai. (Apo 14 : 6-13 ; Mat 24 : 29-35)